Peter Gnass étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Hambourg, à l’École des beaux-arts de Montréal et s’initie à la gravure avec Albert Dumouchel. En 1969, il effectue un stage à Elliot Lake en Ontario où il expérimente de nouvelles méthodes de fonderie. Il réalise plusieurs œuvres d’intégration, notamment au Pavillon Canadien Pacifique Cominco à Expo 67, à la station Lasalle du métro de Montréal et au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. Il réalise également des décors de théâtre, entre autres pour le Macbeth de Ionesco au Théâtre du Nouveau-Monde en 1973 et participe à plusieurs symposiums, dont celui d’Alma en 1966. En 1977, le Musée d’art contemporain de Montréal lui consacre une exposition solo, Progressions, qui présente des structures linéaires tridimensionnelles. Dans d’autres expositions ultérieures, il questionne les relations complexes de la transposition des idées par l’utilisation de la photographie, mise en rapport de façon analogique avec des pièces en 3D et des objets trouvés.
VOIR :
« Peter Gnass : Morceaux choisis » de Louise Poissant, ESPACE #24, p. 44.
« Des chantiers en déconstruction » de Gilles Daigneault, ESPACE #71, p. 28.
« La révolution culturelle québécoise s’est-elle réalisée en jetant l’art aux poubelles ? » de Fabien Loszach, ESPACE #89, p. 12.