Denis Rousseau détient un Baccalauréat en arts visuels de l’Université d’Ottawa (1974). Parallèlement à sa carrière de sculpteur débutée à la fin des années soixante-dix (il participa notamment à l’importante exposition Forum ’76 au Musée des beaux-arts de Montréal), il s’est impliqué dans la gestion de galeries, a siégé sur des jurys au Conseil des Arts du Canada et a été professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal de 1991 à 2012. Son travail fréquemment exposé au Québec, en Ontario et en France a attiré l’attention de très nombreux critiques d’art. Ses sculptures, de prime abord ludiques, auxquelles il intègre parfois la photographie et la vidéo, abordent les thèmes de la naissance, la mort, la religion, la sexualité et le sacré. Les formes étranges, déposées sur le sol ou accrochées au mur, toujours évocatrices plutôt que descriptives du sujet traité, s’entretiennent dans l’espace tels les actants d’un théâtre de l’absurde.
VOIR :
« Sous un ciel de stuc : L’art de Denis Rousseau » de Jack Ruttan, ESPACE #20, p. 30.
« Trois sculpteurs atypiques » de Gilles Daigneault, ESPACE #63, p. 33.
« Oeuvre », ESPACE #75, p. 12.
« La sculpture dédoublée » de Jean-Michel Ross, ESPACE #75, p. 15.
« Denis Rousseau. To be… or not to be » de René Viau, ESPACE #91, p. 36.
« Denis Rousseau : de l’infiniment petit, de l’infiniment grand » de Serge Fisette, ESPACE #105, p. 27.