Titulaire d’un Baccalauréat et d’une Maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal (1988), Violette Dionne a également effectué des séjours d’étude en Europe et au Banff Centre en 1982-1983. Elle explore entre autres l’art et l’architecture de tradition chrétienne et la notion de monument liée à la commémoration et au sacré. Dans ses installations, elle s’inspire de la Bible pour imaginer des figures imaginaires aux prophètes et de la statuaire gothique pour inventer des saints farfelus, tout en parodiant les détenteurs du pouvoir à travers les âges (rois, vizirs, potentats, ministres…). Elle a réalisé des projets d’intégration à l’architecture, notamment pour le Musée de Charlevoix à Pointe-au-Pic (1990) et pour l’École primaire Notre-Dame-de-Lourdes à Verdun (1992). Elle a été invitée au symposium Quinze jours d’arts visuels à Saint-Léonard en 1986. On lui a décerné le Prix d’excellence au Salon international du design de Montréal en 1997 et le Prix du public à la Biennale nationale de céramique de Trois-Rivières en 2000.
VOIR:
« Incontournable : La sculpture » de Serge Fisette, ESPACE, vol 5 #2, p.5-8.
« Les sculptures de Violette Dionne ou la monumentalité réinvestie » de Michel Paradis, ESPACE #23, p. 37.
« Femmes, corps et âme », ESPACE #37, p. 40.