Outre des études en scénographie et en expression dramatique, Eva Brandl détient un Baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval (1971-1974) et une Maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia (1974-1976), où elle enseignera de même qu’au collège Marianopolis à Montréal. Orienté vers l’installation et l’utilisation de l’espace, son travail a été présenté dans plusieurs galeries et musées, dont le Musée d’art contemporain de Montréal en 1987. Un travail empreint de rigueur, de dépouillement et d’austérité où l’accent est mis sur la forme, souvent en suggérant des analogies improbables et en montrant la vérité sensuelle des matériaux. On y décèle un intérêt formel pour la théâtralité et pour l’architecture (particulièrement dans son accès aux aspirations humaines de pérennité). Il y est question de l’existence humaine, des frontières du monde réel et du désir de les surpasser pour accéder à une connaissance profonde des choses.
VOIR :
« L’installation : Une modélisation singulière d’un contenu (surplus?) plastique » de Jocelyne Lupien, ESPACE, vol. 7, n° 4, p. 13.
« La part féminine du désir » de Marie Carani, ESPACE #23, p. 13.
« Eva Brandl : Faust ; les sortilèges » de Michael Molter, ESPACE #28, p. 23.
« Eva Brandl : Le dérobé et le dévoilé » de Serge Fisette, ESPACE #40, p. 18.
