Née à Chambly (Québec), Valérie Blass détient un baccalauréat et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Dans son travail artistique, associée principalement à la sculpture, Blass explore divers territoires qui l’amènent à juxtaposer des formes animales, humaines et inanimées qui ont pour effet de créer d’étranges objets hybrides. Souvent, avec humour, ses sculptures combinent abstraction et figuration. Son utilisation de matériaux, tant nobles que triviaux, et sa façon de les associer ne sont pas sans créer de l’étonnement de la part des spectateurs. En vue de produire des sculptures complexes et énigmatiques, elle modifie des techniques associées à ce médium, telles que le moulage, le modelage, l’assemblage et le bricolage. Depuis la fin des années 1990, Blass a exposé ses œuvres dans divers lieux au Québec, au Canada et à l’étranger. Parmi ses expositions solos, mentionnons Le regard des animaux, présentée à Dare-Dare (2001), Valérie Blass, au Musée d’art contemporain de Montréal (2012), et Théâtre d’objets, à Parisian Laundry, en 2014. L’artiste a également participé à de nombreuses expositions collectives. Parmi celles-ci, il y a, en 2008, la première Triennale du Musée d’art contemporain de Montréal et Chimères/Shimmers, présentée en 2011, au Musée national des beaux-arts du Québec. À l’international, Blass a participé, en 2014, à l’exposition Oh Canada – Contemporary Art from North America au Massachusetts Museum of Contemporary Art. En Allemagne, elle a également participé à l’exposition Traces of Life de Berlin (2013). La même année, son travail était présenté à la Biennale d’Istanbul et à l’Art Gallery of Alberta. Ses œuvres font partie de plusieurs collections corporatives et privées à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe. Valérie Blass a, jusqu’à ce jour, remporté plusieurs récompenses, dont le Prix Louis-Comtois de la Ville de Montréal (2010), le Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton (2012) ainsi que le Prix Ozias-Leduc (2016).
VOIR:
« Valérie Blass Inverser le regard » de Bernard Schütze, ESPACE #60, p. 38.